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Hausse illicite des prix : Les spéculateurs qui s’apprêtaient à spolier les fidèles, il n’y aura pas de spéculation

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       Le Ministre du Commerce en visite dans les entrepôts de la région de l’Extrême-Nord est revenu satisfait .Les principaux produits de grande consommation :riz, mil, nyébé ,mil, sucre ,huiles végétales, savons etc sont disponibles en quantité et en qualité. Cependant, il met en garde les adeptes de mauvaises pratiques commerciales qu’il n’ y aura pas de spéculation.

 

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         Présent Maroua capitale régionale de l’Extrême-Nord le 15 mars 2023 dans le cadre de l’ouverture de la Campagne caféière 2022-2023 survenue à quelques jours des débuts du Jeûne du mois de Ramadan par la Communauté Musulmane, il a saisi ce prétexte pour faire le tour du propriétaire. En compagnie des autorités administratives et des poids lourds de l’économie de cette région, il a sillonné les principaux magasins. « Nous sommes presqu’à 18h les marchés grouillent de monde. Ca veut dire qu’il y a des marchandises. Cette visite confirme ce que nous le savons, Maroua c’est le point de ravitaillement de la partie septentrionale du Cameroun. Le mois du Ramadan est celui par excellence où les spéculateurs ont mal visé. Ceux qui s’attendaient aux pénuries pour pouvoir spolier les fidèles, ceux- là ,vous attendez encore longtemps ,il n’y aura pas de spéculation, pas de pénurie, le mois de Ramadan se passera sans spéculation » rassure le Ministre Luc Magloire Mbarga Atangana .Il est rentré satisfait du fait que dans les magasins les produits crèvent les plafonds ,pleins à craquer de  céréales, de riz au moins pour 6 mois. C’est le même tableau reluisant pour les huiles raffinées.image dahirou 2_0.jpg

 

Le problème d’huiles n’existe pas

       Le secteur des huiles se caractérise par des huiles de différents prix 1150 Fcfa contre 1500 dans les points de ventes animés par les entreprises citoyennes ou des agents du Mincommerce. Les prix de l’huile vont davantage baisser. Malgré  le prix du sucre sur le marché international, le membre du Gouvernement garde sa sérénité : « nous avons du sucre dans nos marchés ,le tableau est au vert ,ceux qui pensent tirer avantage des difficultés de nos compatriotes…c’est difficile mais nos opérateurs travaillent ,nos agriculteurs, c’est la solidarité à l’endroit des consommateurs     .Maroua reste le carrefour des marchés voisins  » ,ajoute le gendarme des marchés du Cameroun. Il découle de sa tournée que les entrepôts regorgent de mil, du niébé  sans tenir compte de nouvelles importations .Preuve que le « Cameroun est un paradis » .Les Délégations régionales et la Brigade Nationale Contrôle et de Répression   des fraudes veillent à l’approvisionnement et l’assainissement des marchés .Pour prêcher par l’exemple sont organisées des    ventes sur site à l’instar de ce qui se prépare pour   Ramadan.

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       « Nous faisons le tour des magasins avec la presse, nous avons un marché- témoin, nous avons les mêmes dispositifs, l’huile est vendue à 1150 au lieu de 1500  pendant tout le mois de Ramadan »,indique Dayirou Délégué du Mincommerce à Garoua. Aboubakary Abdoulaye Délégué du Commerce pour l’Extrême- Nord raconte : « nous avons une société de conditionnement, il est prévu un magasin -témoin pour le Ramadan, l’huile à 1150 FCFA et non 1500. »Voilà qui confirme l’opinion du membre du gouvernement selon laquelle le problème d’huiles n’existe pas. Car, nous sommes capables d’exporter. La sérénité règne aussi du cote de la farine  avec des conditionnements de 5kg  en lieu et place du sac de 5O KG  qui coùte 27000 .

       Pour faciliter les approvisionnements, le patron du commerce conseille la multiplication des points de vente, car, le plus important c’est l’accessibilité, la disponibilité. Le calme caractérise aussi le secteur sucrier dont une usine locale a accueilli la délégation ministérielle  .En ce qui concerne les matériaux de  construction ,les unités de production se multiplient ,des mesures conservatoire consistant à la suspension de l’importation de certains matériaux de construction ont été prises pour le ciment. « S’il y a des spéculations, c’est des poches de résistance qui ne résisteront pas à la réalité économique. Plusieurs types de ciment aux prix variés existent ,le Cameroun n’importe plus du fer à béton à cause de son industrie métallurgique forte, les grands projets ont été réalisés avec du fer local ».