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Conférence scientifique internationale Cacao/Café Adaptation de la culture du cacaoyer et du caféier aux changements climatiques

Conférence scientifique internationale Cacao/Café  Adaptation de la culture du cacaoyer et du caféier aux changements climatiques

       Les lampions se sont éteints et les carillons se sont ouverts sur la conférence scientifique internationale de la culture du cacaoyer et du caféier aux changements climatiques organisée du 6-8 juin 2023 à Yaoundé par le Conseil interprofessionnel du cacao et du café (CICC) sous le patronage du Ministère du commerce.

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     Placée sur le thème : « Adaptation pratique d’adaptation de la culture du cacaoyer et du caféier aux changements climatiques »,à la cérémonie de clôture, le patron du commerce le Ministre Luc Magloire Mbarga Atangana a souligné avec emphase au sujet de l’adaptation aux changements, que  nous n’allons pas nous arrêter à cette conférence . Apollinaire Ngwe président du Conseil Exécutif du Conseil international du cacao et du café (CICC) abondant dans ce sens s’est souvenu de la position gouvernementale selon laquelle l’adaptation aux changements climatiques dépend de l’avenir des filières café/cacao. Car,le changement climatique affecte l’émergence des pathologies et n’est pas la seule cause. Pour une meilleure prise en charge, le comité scientifique commis cet effet suggère l’implication de l’assurance indiciaire agricole pour assurer un meilleur rendement.

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      SE Aly Touré Ambassadeur représentant permanent de la Cote d’Ivoire au sein des Organisations des produits de base à Londres, suggère qu’il faudrait rechercher des solutions à la problématique. Car, les défis qui interpellent les deux secteurs ont trait à la durabilité. Aussi va-t-il   conseiller de repenser les systèmes de productivité afin de développer les solutions durables. La production cacaoyère depuis 40 ans a chuté de 10 mille – 80 mille dollars. La maitrise de l’environnement culturel, l’introduction de l’irrigation, les préventions des agences pathogènes figurent parmi les pistes de solutions identifiées pour améliorer les conditions de travail des petits producteurs.

       Le représentant permanent de la Côte-d’Ivoire, précise que les défis qui nous interpellent ont trait à la durabilité. La production cacaoyère précise-t-il , a chuté de 80- 1500 dollars et l’une des voies de sortie c’est le passage à l’irrigation. Le nouveau Règlement sur la déforestation est sensé entré en vigueur le 1er janvier 2025.Pour le Ministre du Commerce, la question de durabilité devrait être mise en débat. Il s’inspire du Programme d’Assistance technique et financier, et des Mesures d’Accompagnement pour la Banane (MAB). Les femmes ont brillé par leur participation au Forum « Cacao/Café : Climat, Femme et Investissements » organisé le 8 juin au Hilton Hôtel de Yaoundé présidé par le Ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille (MINPROFF) Marie Thérèse Abena Ondoa qu’assistait le Ministre Luc Magloire Mbarga Atangana. A en croire la MINPROFF, « nous devons passer à l’action. Nous devons tous sauver la planète. Nous devons inviter les femmes ».

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        L’Ambassadeur Chef de délégation de l’Union européenne pour le Cameroun et la Guinée Equatoriale Jean Claude Van Damne a profité de cette présence des Organisations faitières, pour réitérer sa volonté à œuvrer aux côtés du Cameroun dans la transition agroécologique : « l’UE est engagée à accompagner le Cameroun pour améliorer les revenus des producteurs ». L’un des centres d’attraction de la conférence était la tenue des Cocoa Talks  en marge . Aussi a-t-on appris avec beaucoup de surprise que sur 100 milliards de chiffres d’affaires dans le secteur cacao, seuls 2 % vont aux pays producteurs.

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