A la faveur de l’audience à lui accordée ce 18 avril 2023 à l’immeuble rose à Yaoundé par le Ministre du Commerce Luc Magloire Mbarga Atangana, Joseph Adelegan Secrétaire général de International Rubber Study Group dit être venu recueillir les doléances du Cameroun pour le développement de cette culture.
Cette première visite s’inscrit dans la perspective de recherche de solution au déficit de production d’hévéa africain. « Je suis venu voir comment booster la production, le but de la visite est de partager avec vous la vision transformative de notre Groupe, de voir comment aider le Cameroun. La production est descendue à 55000 tonnes. L’hévéaculture sera au cœur d’un Forum à Abidjan en mai prochain ». Y prendront part, des responsables d’associations, les milieux d’affaires….
Joseph Adelegan secrétaire général du Groupe d’Etudes International sur le Caoutchouc
« Malgré la chute de la production, les perspectives sont prometteuses. Nous sommes persuadés qu’à travers la participation du Cameroun au Forum Mondial sur le caoutchouc en septembre prochain ».
Je suis là pour représenter le Groupe d’études de l’Organisation internationale sur l’hévéa (International Rubber Study Group ) basé à Singapour en qualité de secrétaire général .Il comprend 34 pays membres dont le Cameroun est membre depuis 1944.je suis à Yaoundé pour une visite de courtoisie chez le ministre du commerce, dans le cadre de la collaboration ,d’échanges stratégiques d’expériences, notamment la mise en place d’un secrétariat ,pour voir comment soutenir le Cameroun dans le cadre du développement de la culture de l’hévéa .Pour promouvoir les investissements dans les pays membres. Nous savons que le Cameroun par le passé était leader dans la production du caoutchouc, hélas la production a chuté a 55000 tonnes jusqu’en 2022, raison pour laquelle nous venons voir dans quelle mesure lui donner un coup de souffle nouveau pour booster la culture de l’hévéa. Nous sommes -là tenir une réunion avec les administrations sectorielles, recueillir leurs doléances, savoir ce que le Cameroun pourrait attendre de nous en termes d’accompagnement en matière de relance de l’hévéaculture.
En perspective, quel est l’objet du Forum sur l’hévéa prévu le mois prochain à Abidjan en côte d’ivoire ?
Nous avons échangé avec le ministre du commerce au sujet de cette rencontre des acteurs sur le caoutchouc prévu dans un mois en terre ivoirienne, pour voir comment promouvoir le commerce et les investissement, le Cameroun pourrait rencontrer plusieurs structures de financements d’autres pays producteurs et principaux acteurs ,nous avons appris que le Cameroun y sera dans le cadre du renforcement de ses capacités de production, ce qui pourrait lui de monter des projets bancables dans le but de relancer sa production de l’hévéa.
Que conseilleriez-vous aux producteurs Camerounais d’hévéa ?
Au plan prospectif, Je voudrais leur dire que malgré les difficultés ; la chute de la production, les perspectives sont prometteuses. Je suis persuadé au sujet du Cameroun, qu’a travers sa collaboration avec le Groupe d’études sur le caoutchouc, et certains de nos partenaires stratégiques, il pourra nouer de nouveaux contacts, collecter de nouvelles informations importantes. Nous aurons le Forum Mondial sur le caoutchouc en septembre 2023
Nous sommes persuadés qu’a travers la participation du Cameroun à ces deux évènements annoncés, il pourra rencontrer des nouveaux partenaires , les perspectives sont encourageantes.
« Le Cameroun qui dispose d’une grande Société de production d’Hévéa devrait s’inspirer du modèle Ivoirien de production », a déclaré le Ministre du Commerce. La Cote d’ivoire se propose d’accroitre la valeur ajoutée afin d’améliorer les revenus des producteurs. Selon le Joseph Adelegan, « c’est pour régler le problème de recyclage de pneus qu’est née notre proposition, en nous inspirant du modèle Australien. Cela permettra de promouvoir une industrie locale ».
Grace à la synergie entre producteurs singapouriens et camerounais, le Cameroun se verra doter de nouvelles structures de formation, de création d’emplois pour les jeunes. Pour relever le faible niveau de production, l’expert en mission en terre camerounaise devrait également rencontrer les responsables du ministère de l’Agriculture et du développement rural.